Certains policiers seraient sur le point de refuser de porter leurs armes : « L’actualité récente et les différents cas d’usage de l’arme en cas de refus d’obtempérer (…) étant à l’appréciation de l’opinion publique, des médias et de nos politiques, poursuit le modèle de rapport, je ne me sens à ce jour pas assez informé quant à l’usage de mon arme. A cet effet, celle-ci restera entreposée au coffre-fort de l’armurerie jusqu’à ce que ma formation continue me permette de mieux appréhender les dispositions de cet article afin de ne pas être poursuivi pénalement dans l’éventualité où je devrais faire feu. »
Après l’appel la sédition de leurs syndicats, ils réclament le droit de tuer sans conséquence.
Franchement tant mieux.
Le rôle du flic n’est pas d’abattre le méchant comme au Far West.
Ce n’est pas pour rien que l’usage de l’arme à feu est tellement encadré pour la police, c’est le seule façon que cet usage soit légitime dans un état de droit.
Si les policiers se rendent compte qu’ils ne savent pas dans quel cadre ils peuvent légitimement se servir de leur outil a donner la mort, mieux vaut qu’il reste au coffre.
Pendant qu’on y est, un petit rappel de la définition de “protéger et servir” ne serait pas de refus.
Si je ne m’abuse “protéger et servir” est la devise de la police américaine. Je ne crois pas que cela figure où que ce soit en France.
La devise de la police française est “pro patria vigilant” (“pour la patrie ils veillent”).
Cette euphémisme de “l’exaspération”, je me demande si c’est du déni, de la peur ou une forme de complicité…
Surtout quand on voit dernièrement comment la critique de l’autoritarisme sécuritaire est traité par la rédaction… “Le Monde” retitre un article sur “l’escalade sécuritaire” sous Macron
La mention d’une « guerre » ? Une simple « image relatant ce que subissent nos collègues chaque jour sur le terrain ».
Les Ukrainiens au front, qui chient dans la boue depuis des mois, se pisseraient dessus de rire en lisant ça.
Ça participe de la même rhétorique que celle des gens qui parlent de “prise d’otage” à la moindre grève. Gérant.
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