• Camus@jlai.lu
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    8 months ago

    Lors de leur audition par la police en janvier, des proches de l’adolescent avaient dénoncé «des faits de harcèlement commis par des élèves de son collège, en raison de son homosexualité». La Cour, dans sa décision consultée par l’AFP, a relevé le caractère «odieux» de propos qui avaient été tenus par les prévenus «entre le 1er septembre 2022 et début octobre 2022», mais elle souligne «l’absence d’effet démontré de ces paroles «sur la santé mentale de Lucas». Elle pointe l’absence de «lien de causalité» avec le suicide du collégien, survenu plusieurs semaines plus tard, le 7 janvier 2023.

    «Nous étions sur un débat purement juridique : il y a absence d’éléments qui caractériseraient le harcèlement. C’est une infraction spécifique qui répond à un certain nombre de conditions, il y avait donc pour nous un défaut de qualification de l’infraction, ce que nous avons soutenu depuis le début», a indiqué Emmanuelle Larrière.

    Quelle horreur

    • Mathilde@jlai.luOP
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      8 months ago

      il y a absence d’éléments qui caractériseraient le harcèlement

      des proches de l’adolescent avaient dénoncé «des faits de harcèlement commis par des élèves de son collège, en raison de son homosexualité»

      C’est visiblement pas suffisant :(

  • innermeerkat@lemmy.world
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    8 months ago

    Le harcèlement a encore de beaux jours devant lui si on relaxe les harceleurs car rien ne prouve que leurs activités ont mené à une détresse psychologique de la personne harcelée.

    Car les mots, les injures, les petites réflexions, la moquerie ciblée, les petites agressions physiques à répétition ne laissent pas de traces visibles. Ils rognent l’âme à petit feu de manière insidieuse.

    Si ces genres de comportement sont vus et connus, il faut punir les inquiétés et ne pas continuer à maintenir la brèche ouverte.

    Je pense souvent aux tueries de masse aux US faites par des ados dans leur collège/lycée. Combien ont été victimes de harcèlement, que les étudiants, professeurs, parents, ont ignoré. Mais que malheureusement pour tout le monde, la libre circulation d’armes lourdes dans le pays a donné accès à un instrument de mort pour le harcelé, qui, acculé, ne voit plus d’autres alternatives.

    Le pire c’est que l’on regarde toujours par le trou de la serrure dans ces cas-là. Oui les pauvres enfants qui sont traumatisés par le suicide d’un camarade de classe qu’ils pensaient pas que ça irait jusque-là, que c’était pour rigoler. Et la victime, et la famille et les proches de la victime qui n’ont pas été écoutés. Et l’insidieux calvaire de la victime qui aura duré plusieurs semaines, mois, voire années. On les met moins en évidence car la finalité tragique et hautement plus médiatique obstrue toujours les petits détails.

    Je suis si triste pour ces pauvres gosses victimes de harcèlement.

  • zoe@jlai.lu
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    8 months ago

    franchement ça laisse à penser que les parents sont aussi complices en laissant leur enfant dans un tel environement. aurait-t-on dû investir dans une école plutôt plus favorable aux lgbt ? on sait pas encore…