Cliquez sur l’image pour comprendre ce qui est expliqué.
En −489 avant Jean-Christophe de Naze-Arrête, les stratèges perses élaborent un plan.
À Abydos (ville bleue, à droite de l’image), l’armée Perse prépare sa flotte et son armée (3 ronds et 3 cubes) pour envahir Sparte, faiblement protégé (le cube rouge, tout à gauche avec une seule flotte), afin de déborder la défense de ses satanés Grecs qui concentrent leurs forces à Pella (2 cubes rouges, en haut à droite) en vu de bloquer la progression des Perses qui arrive (3 cubes bleus, en haut à droite).
Le roi perse est formel : « Les spartiates sont des tocards en slips rouges qui font des mêmes, t’inquiètes pas, ça va bien s’passer. »
En un lancer de dés, les Perses coulent l’unique flotte de Sparte et débarquent leurs 3 armées, prêt à en découdre…
Puis, pas de bol, les Spartiates avaient en main et jouent la carte la plus puissante du jeu : 300 (si vous avez une seule armée en défense, jouez comme si vous aviez 3 armées en force de frappe)…
…à Sparte…
…
…les bateaux rentreront brocouille sous les yeux consternés du joueur perse.
Le joueur des cités grecques se marre, il lui reste une carte Léonidas, des fois que les Perses retentent le coup au prochain tour…
…mais ça ne sera pas nécessaire, le tour suivant, les Perses piocheront la carte Mort du roi et perdront un tour supplémentaire…
Si votre vie vous sourie beaucoup trop, venez découvrir le gout de l’échec dans 300 La terre et l’eau.
C’est un jeu asymétrique. Les Grecs sont peu nombreux, mais tapent très fort, les Perses peuvent lever beaucoup de moyens, mais ont beaucoup de mal à prendre et garder des terrains.
Petit jeu de confrontation (warteau) à base de carte (la mécanique est commune pour les combats, mais les cartes, reprenant l’Histoire, offrent des opportunités/bonus), rapide à apprendre et à jouer. Les dernières pagent du manuel raconte l’Histoire derrière chaque évènement de chaque carte, ce qui donne un peu de profondeur et d’enjeux aux parties.
Ce type de jeu fonctionne bien chez moi ; un contexte historique global, des carte entrainant des situations historiquement inspirées et une mécanique pas trop mal ficelée fait qu’on se prend rapidement au jeu.
Et pour ceux qui veulent creuser un peu, la review de Vin d’jeu va plus loin.