Je suis tombé sur ce livre par hasard, je l’ai parcouru, son postulat me semblait intéressant.

Le tourisme « martyrise natures et sociétés humaines, opprime l’esprit des voyages et transforme l’hospitalité des lieux en prestations, les habitants en prestataires, les paysages en décors » écrit le sociologue et écrivain Rodolphe Christin dans son Manuel de l’anti-tourisme. Cet ouvrage propose des pistes de réflexion collective à amorcer pour sortir du tout tourisme qui artificialise notre planète et contamine décideurs et populations. Car le tourisme mérite d’être remis en question au même titre que d’autres industries destructrices. Que déroule et recouvre cette dimension du capitalisme moderne ?

  • gagarine@jlai.lu
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    1 year ago

    C’est ce genre de pensées que j’aurais aimé pouvoir formuler sur le fil concernant le cheval en Grèce. Ce monsieur y parvient bien mieux que moi. Il est temps qu’on s’interroge sur la véritable nature et les effets du tourisme comme on le pratique aujourd’hui. Il y a quelque chose de très immoral je trouve dans le tourisme actuel, de prendre les pays des autres pour des décors et les habitants pour un divertissement.

    Édit :

    Si le tourisme est loin d’être une pratique généralisée, en revanche, le désir de tourisme est largement répandu. Une norme existe, qui énonce que pour avoir des vacances « réussies » il faut partir : être en vacances ne suffit pas, il faut partir en vacances.

    Ça c’est bien un truc qui m’énerve aussi. J’ai un pote comme ça qui veut toujours nous traîner pour bourlinguer à l’autre bout de la planète. On lui propose les Alpes et limite ça le dégoûte. C’est ridicule.