• Camus@jlai.luOP
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    9 months ago

    Ca pourrait donner un fonctionnement à l’allemande avec des politiques spécifiques par territoires, décidées localement.

    Attention au modèle espagnol où c’est en même temps centralisé et avec des régions autonomes, c’est un compromis un peu batard et pas idéal (les décisions sont quand même souvent prises à Madrid, et les partis locaux font la pluie et le beau temps sur les élections en fonction de qui défend l’identité locale plutôt que les questions de fond)

    • pbbp [tous]@jlai.lu
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      9 months ago

      Après ça reste à nuancer, un état fédéral peut tout autant se retrouver coincé sur les questions de fond comme c’est la cas en Belgique. Et un état régional non comme c’est le cas en Italie. Mais bon, peut-on en vouloir à des partis indépendantistes de refuser de participer au fonctionnement de l’état qu’ils veulent quitter, et qui a fortiorio les criminalise parfois ? Là-dessus, le boycott comme le pratique Sinn Féinn à Westminster est peut-être une attitude plus constructive que celle que peut avoir Junts par exemple au congrès espagnol ?

      • Camus@jlai.luOP
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        9 months ago

        Après ça reste à nuancer, un état fédéral peut tout autant se retrouver coincé sur les questions de fond comme c’est la cas en Belgique.

        Tout à fait, la Belgique est toujours paralysée sur les questions de fond, parce que c’est un des rares états fédéraux qui a été créé depuis un état unitaire (à l’inverse de la Suisse et de l’Allemagne par exemple). En fait, la Belgique actuelle n’est toujours pas la version finale de la fédération, des compétences sont constamment redistribuées à un niveau ou l’autre (réforme de l’état après réforme de l’état), et n’oublions pas la double division régions/communautés qui complique encore le tout.