Jugeant le prix des abonnements trop chers en cette période d’inflation, de nombreux Français choisissent de réduire leurs souscriptions aux services de streaming, voire d’y renoncer totalement.
C’est une respiration classique des services sur internet. Tout est beau et pas cher, les utilisateurs affluent. Les patrons du truc gagnent des utilisateurs qui auront du mal à se barrer parce que l’habitude tout ça… Et puis ça attire les investisseurs, les gens qui montent le truc se paient de beaux salaires, de beaux bonus, vendent des actions et rémunèrent leur investisseurs initiaux. Avec tout ces utilisateurs et cet excellent produit, le truc est une révolution !
Et puis à un moment, le pognon se tarit, et on essaie de faire du bénef. Dans le pire des cas, c’est sans espoir et les derniers à avoir acheté le business ont perdu leur pognon, ceux qui ont créé la boîte sont déjà partis avec leurs millions. Ils vont alors essayer d’en tirer un max quitte à tuer le service. L’important est de rentrer dans ses frais.
Au mieux, ils parviennent à une sorte d’équilibre avec un service plus cher et moins bien.
Même des sites franco-français comme onvasortir, ou copain d’avant ont fait ce genre de bascule : tout gratuit pour que la base utilisateurs se forme et ensuite : ajout de service payants, d’abonnements et de merdes du genre pour tenter de toucher le bénéfice de l’opération. Comme le plan se déroule sur 7 ou 10 ans, les utilisateurs ne calculent pas jusque là et s’étonnent que c’était mieux avant.
En attendant, on a morcelé l’offre dans une multitude de services à la con alors qu’on aurait pu imaginer un service interopérable où on ne soit pas obligé de prendre un abonnement à tel ou tel acteur pour voir un film ou une série.
C’est une respiration classique des services sur internet. Tout est beau et pas cher, les utilisateurs affluent. Les patrons du truc gagnent des utilisateurs qui auront du mal à se barrer parce que l’habitude tout ça… Et puis ça attire les investisseurs, les gens qui montent le truc se paient de beaux salaires, de beaux bonus, vendent des actions et rémunèrent leur investisseurs initiaux. Avec tout ces utilisateurs et cet excellent produit, le truc est une révolution !
Et puis à un moment, le pognon se tarit, et on essaie de faire du bénef. Dans le pire des cas, c’est sans espoir et les derniers à avoir acheté le business ont perdu leur pognon, ceux qui ont créé la boîte sont déjà partis avec leurs millions. Ils vont alors essayer d’en tirer un max quitte à tuer le service. L’important est de rentrer dans ses frais.
Au mieux, ils parviennent à une sorte d’équilibre avec un service plus cher et moins bien.
Même des sites franco-français comme onvasortir, ou copain d’avant ont fait ce genre de bascule : tout gratuit pour que la base utilisateurs se forme et ensuite : ajout de service payants, d’abonnements et de merdes du genre pour tenter de toucher le bénéfice de l’opération. Comme le plan se déroule sur 7 ou 10 ans, les utilisateurs ne calculent pas jusque là et s’étonnent que c’était mieux avant.
En attendant, on a morcelé l’offre dans une multitude de services à la con alors qu’on aurait pu imaginer un service interopérable où on ne soit pas obligé de prendre un abonnement à tel ou tel acteur pour voir un film ou une série.
C’est effectivement l’emmerdification: https://pluralistic.net/2023/01/21/potemkin-ai/#hey-guys
oui, je ne l’ai malhonnêtement pas mentionné mais c’est ça.
Dans le genre, il y a les darkstores. Après avoir levé du fric public et privé et fanfaronné, les trucs disparaissent en toute opacité. https://basta.media/vie-et-mort-quick-commerce-france-non-respect-de-la-loi-Getir-Gorillas-Flink-Uber