l’équipe UAE fait son apparition sur les Boucles, mais heureusement pour les Français, ils viennent sans les terreurs (Pogatchar, Yates, Almeida, etc.).
Bon, ils avaient quand même emmené Ayuso… Pour les Français, il fallait donc gagner avant la mi-février, ensuite c’est mort ;-)
Je n’ai pas bien compris pourquoi Ayuso et Skjelmose n’ont pas pu/voulu attaquer dans le dernier mur, alors qu’ils avaient largué Grégoire dans la montée précédente. Félix Gall a bien essayé, mais il était en dessous des deux et pas assez au dessus de Grégoire pour faire quelque différence que ce soit. Ce n’était pas à lui d’accélérer/attaquer, il ne l’a fait que parce que les autres ne faisaient rien.
Et allez… la première étape n’a pas lieu, à cause des agriculteurs.
Par contre j’ai complètement zappé le Grand Prix la Marseillaise qui a eu lieu il y a 2 jours et qui lance la série de petites courses françaises de février :-(
J’ai investi dans une pair de lumières clignotantes de chez Reelight, c’est une alimenté via une dynamo magnétique (des éléments sont fixés sur les rayons de la roue.
Ça n’a pas été trop chiant à monter ?
Rien que pour des capteurs de vitesse, j’ai souvent bien galéré à trouver deux endroits où fixer de manière stable (et alignée!) un aimant sur les rayons et l’autre partie sur la fourche, alors avec un système que j’imagine plus gros et encombrant… ?
:-)
Je passais quand même de temps en temps au cas où il y aurait soit des cochonneries à nettoyer, soit quelque chose d’intéressant à lire (mais comme je suis quasiment le seul posteur et que je n’ai pas su répondre à la personne qui demandait des informations sur les éclairages…).
Comme je ne me sens pas une vocation d’animateur, je ne poste que les trucs qui m’intéressent un minimum. Et il n’y en avait pas ces derniers temps. Comme je ne pratique plus ni en vélotaf (depuis longtemps), ni en loisir (depuis que j’ai failli me faire tuer 3 fois en 1 semaine, il y a an), je n’ai plus grand chose à dire sur ces sujets. Bon, j’ai commencé à faire du vélo d’intérieur «intelligent» (smart home-trainer ) depuis quelques semaines, je pourrai peut-être en dire quelque chose (qu’il y ait quelqu’un d’autre d’intéressé parmi notre maigre public est une autre histoire ;-) ), mais ce n’est pas le genre de pratique où tu peux poster des photos de sortie pour égayer le truc.
Là à la télé il y a un peu de cyclo-cross (pas que ça me passionne outre-mesure, mais une fois de temps en temps quand il n’y a rien d’autre pendant des mois, ma foi : sympathique combat dans la bouillasse aujourd’hui), et un petit peu de piste. Je ne sais pas si les 2 épreuves précédentes ont été retransmises ; je ne les ai pas vues annoncées les fois où j’ai essayé de les trouver mais il est possible que je n’ai pas cherché au bon moment. Le problème c’est qu’il n’y a aucune visibilité sur le programmation télé ; pour le moment le mieux que j’ai trouvé c’est sur le site de l’Équipe TV, mais ça ne «porte» qu’à une semaine, et il faut regarder chaque jour l’un après l’autre, et répéter pour chaque discipline (pour avoir un truc plus lisible) ; par contre ils semblent avoir rajouté les programmes de la chaîne Sport en France (n°174 chez moi (Orange)) qu’ils ne mettaient pas avant, c’est toujours ça.
Cette édition 2023 n’était pas ébouriffante.
Déjà, sur 6 étapes, 5,5 arrivées en sprint massif. Quand ça vient en plus quelques semaines après le Tour de Grande-Bretagne et ses 6 sprints d’affilée, ça devient lourd.
Ensuite les paysages n’étaient pas fameux, les routes n’étaient pas très pittoresques et les arrivées pas folkloriques : bref, cette course s’est standardisée, aseptisée. Adieu les routes et rues non calibrées qui me rappelaient mon enfance. En plus cette année, j’ai raté le château de Zora.
Il n’y a eu que les ratages successifs d’Ineos face à des équipes bien plus faibles qui faisaient rire. Et qui dit arrivées au sprint, dit quelques gamelles spectaculaire (mention à Ineos qui s’est distingué là aussi).
Bon, ben, il reste Paris-Tours pour finir un peu mieux l’année ?
Dujardin, qui était resté dans le petit groupe de tête jusqu’à la butte finale, n’est pas payé et termine… 22e : il a fini à pied (je ne sais pas quel problème il a eu mais il en a eu un).
Il dit avoir perdu l’axe de sa roue avant…
Je crois qu’on est favori nulle part ;-)
Si ça arrive au sprint, Démarre est en méforme cette année ; autrement il reste Laporte s’il n’a pas de problème mécanique comme à Glasgow, mais il a du mal à retrouver les cannes du début de saison.
Eh ben ça alors, il a retrouvé les cannes !
Même à 20 mètres de la ligne je n’aurais pas misé sur lui, alors que De Lie avait sacrément bourriné les 3/4 des deux montées pour ramener Van Aert en comblant quasiment tout l’écart que Laporte avait creusé au cours du tour précédent, et que Van Aert remonte jusqu’au pédalier de Laporte. Et puis c’est la magie de l’effet Van Aert 2023 qui s’est soudainement mise en route : à ce moment là il se rassoit et cale ! finissant comme aux Championnats du Monde à la deuxième place.
Rétrospectivement, les Belges auraient peut-être dû faire l’inverse : faire rouler Van Aert pour De Lie. En effet, après avoir fait son long effort, De Lie ne s’est pas arrêté au bord du chemin, il a pu s’accrocher aux coureurs de tête et fini 4e : c’est qu’il était vraiment fort.
Dujardin, qui était resté dans le petit groupe de tête jusqu’à la butte finale, n’est pas payé et termine… 22e : il a fini à pied (je ne sais pas quel problème il a eu mais il en a eu un).
Dimanche 24 : course en ligne Élite hommes
Les Élite hommes partent à 12h15 de Assen, font 115 km en ligne puis 6 tours de circuit, pour une distance totale de 200 km.
Bon, c’est le «grand» jour.
Espérons que les hommes essayent un peu plus de faire quelque chose sur le tas d’ordures que les femmes. Parce que déjà qu’il n’y a pas autre chose à se mettre sous la dent, les femmes n’en ont rien fait, attendant la dernière partie de la montée du dernier tour pour y faire une sorte de sprint long.
Il y a pourtant (du moins, il m’a semblé entre 2 assoupissement) 3 montées différentes (dont 1 après la ligne d’arrivée) qui se succèdent à l’intérieur cette «ascension», entrecoupées de replats ou redescentes. Du coup, ça doit donner la possibilité de plusieurs changements de rythme, ainsi que celle de partir en facteur lors de certains ralentissement de rythme.
En fait, ça ressemble un petit peu à un circuit de cyclo-cross, dans la mesure où cette route artificielle exploite cette butte artificielle de la même manière qu’un talus est mont et redescendu plusieurs fois à la suite de façons différentes dans un tour de cyclo-cross.
Pour la partie en ligne, je ne sais pas s’il y a du vent de prévu. Si oui, il est probable que des équipes créeront des bordures et qu’il n’y aura plus grand monde à l’arrivée sur le circuit. Hier, les filles ont essayé au début, mais le petit vent a vite chuté.
Retransmission en France à partir de 15h sur l’Équipe, mais il est possible qu’ils montrent quelques bribes avant car à partir de 13h ils passent la dernière étape du Tour du Luxembourg et les jours précédents, dans la configuration inverse, ils faisaient quelques lucarnes ponctuelles pour donner quelques informations sur ce qui se passait sur l’autre course.
La plus grosse difficulté des parcours se trouve dans le circuit final, avec une affolante montée qui culmine à une altitude de 36 mètres (trente-six).
En fait cette butte, c’est une montagne de déchets. Le circuit tourne autour de cette décharge géante. C’est charmant…
la FDJ aussi, avec David Gaudu, Valentin Madouas, Kevin Geniets (le local) et Tibopino.
Bon, ben ça c’est réglé, on garde les bonnes habitudes : Gaudu et Pinot auraient déjà abandonné avant la moitié de la première étape, malades pour la 78e fois de l’année…
La sélection Belge
Contre-la-montre individuels :
Contre-la-montre relai mixte :
Courses en ligne (Élite), équipes de 8 pour les Belges aussi :
La sélection Française
Contre-la-montre individuels :
Contre-la-montre relai mixte :
Courses en ligne (Élite), on a droit à des équipes de 8 :
Je crois qu’on est favori nulle part ;-)
Si ça arrive au sprint, Démarre est en méforme cette année ; autrement il reste Laporte s’il n’a pas de problème mécanique comme à Glasgow, mais il a du mal à retrouver les cannes du début de saison.
Le parcours de cette année est formidable pour la sieste, et en plus l’horaire est parfait pour ça. Les routes anglaises entourées de haies sont sympathiques et reposantes. La course aussi est reposante.
Après 4 jours de «course» :
Donc toutes les équipes (à part 2 ou 3 toutes petites, toujours les mêmes, qui jouent les classement annexes par le biais des échappées) attendent tous les jours sagement de se faire battre au sprint par le coureur de la Jumbo. Il y a seulement eu quelques tentatives sur la fin de la 3e étape parce qu’il était censé y avoir un terrain propice aux bordures, c’est tout.
Et ça devrait continuer puisque les 2 étapes qui viennent sont toujours aussi plates. Seules les 2 dernières étapes présentent quelques buttes à franchir.
Bonne sieste !
Course femme : Classique de Lorient
Départ le samedi 2 à 12h40 (fictif) ou 12h45(réel) pour 160 km dont 2 tours et demi du circuit final.
C’est cet après-midi, à partir de 14h40 sur France 3.
C’est en construction ;-)
De toutes façons ça devrait être une période plutôt calme, car il y a le Tour d’Espagne en parallèle (qui commence aujourd’hui) ; contrairement aux 2 dernières semaines où il y avait masse de courses tassées entre la fin des Championnats du Monde et le début de la Vuelta.
Je posterai bientôt une mini présentation des courses de Plouay.
CR de la quatrième et dernière étape :
Apparemment il y aurait eu un peu de mouvement en tout début de course, bien que ni Jegat ni Vauquelin n’aient pris de bonif. Seul Gesbert juste derrière eux au général en a pris une, mais insuffisante : il lui en aurait fallu deux.
Pour ce que j’ai pu voir, c’était bien terne par rapport aux autres années.
Seulement 2 attaques (de coureurs d’équipes continentales / conti pro) dans le dernier tour du circuit final, bien sortis mais seuls à chaque fois, et qui ont plafonné au bout de quelques dizaines de mètres d’avance sans avoir inquiété qui que ce soit, et sans que quiconque ait essayé de les rejoindre. Rien du tout dans les tours précédents :-(
Arkéa a roulé en tête de peloton à peu près tout le temps, ne laissant pas de grosse marge à l’échappée. Sur la fin alors qu’Arkéa avait usé les forces dont elle aurait eu besoin pour amener son sprinteur, elle a été remplacée par la FDJ. Gros relais de Grégoire, puis Molard est remonté pour passer le sien et a ralenti tout le monde :-D, puis Grégoire a repris pour lancer Askey. Au final, le sprinteur FDJ a fait pschitt (6e) et le sprinteur Arkéa 3e ; c’est Hugo Page (Intermarché) qui remporte le sprint, suivi par Paul Magnier (coureur de l’équipe continentale britannique Trinity).
Aucun changement au classement général : 1-Grégoire (FDJ), 2-Cosnefroy (AG2R), 3-Storer (FDJ).
Marcellusi (Bardiani) était encore présent dans l’échappée pour assurer son maillot de meilleur grimpeur. Mission accomplie.
Je trouve que les équipes WT (surtout FDJ et Arkéa, parfois Cofidis et Intermarché) ont bien anesthésié/stéréotypé cette édition :-/
CR de la troisième étape :
Scénario encore assez convenu aujourd’hui, avec la FDJ qui contrôle l’échappée avec exactement le même écart qu’hier, puis qui est aidée par Arkéa et Cofidis.
Le Bardiani issu de l’échappée (Marcellusi) a fait preuve d’une belle résistance, mais avec la double ascension du final, il n’avait aucune chance. Il récupère néanmoins le maillot de meilleur grimpeur.
Côté peloton, Taaramäe (Intermarché) a proposé la seule attaque dans le premier passage de la côte et a creusé un bel écart. Mais, seul ou avec 1 ou 2 rescapés de l’échappée n’étant quasiment plus capables de l’épauler, les 20 km entre les 2 ascensions l’ont impitoyablement usé et il a été repris au tout début de la seconde ascension, comme Marcellusi.
Pour le reste, ça c’est donc résumé à une course de côte, montée sur un très fort train tiré par différents coureurs de différents coureurs essayant de faire craquer les autre leaders en vain. Puis des attaquettes de Storer, converties encore en train. Rodriguez de la Movistar profitait des accalmies pour attaquer plus ou moins en facteur. Finalement, la bataille en leaders n’a commencé qu’à 1 km - 1,5 km de l’arrivée, et c’est Grégoire qui s’est encore imposé, coiffant Rodriguez sur le poteau.
Sauf accident, sa victoire finale devrait être acquise, puis qu’il a gagné quelques secondes à la pédale sur Cosnefroy + les bonifs, portant son avance au général à 38 secondes.
Jegat, de l’équipe de Nantes (équipe continentale), finit 5e, devant Vauquelin, Storer et plein d’autres coureurs de World Tour. Il est 6e au général dans le même temps que le 5e.
J’imagine que ça vaudrait le coup pour lui de jouer les bonifs des sprints intermédiaires aujourd’hui en début de cette dernière étape.
CR de la deuxième étape :
Pas d’action aujourd’hui (avant la ligne d’arrivée ;-)), avec le scénario convenu de coureurs de petites équipes en échappée pour jouer les classements annexes, de grosses équipes qui contrôlent puis accélèrent progressivement sur la fin, et un sprint à peu près massif. Pas très Tour du Limousin tout ça.
Le FDJ Askey a failli foutre Cosnefroy dans les barrières pour l’empêcher de marquer des bonifications. Cosnefroy l’a agrippé après la ligne. Askey n’a pas été déclassé, mais Cosnefroy a pris une amende :-/
Bon, bon, ils avaient aussi emmené Hirschi… Pour la Drôme, ça donne donc :
Bonne présence d’Ag2R (Tronchon dans le groupe de tête parti à 30-40 km de l’arrivée, et 3 autres dans les 10 premiers) ; par contre FDJ et Cofidis ont été inexistants. Belle régularité du Champion de France Madouas, 39e hier, 40e aujourd’hui (sur un terrain censé mieux lui convenir, il a systématiquement été à l’arrière des cassures, dans les groupes lâchés) :-/