J’avoue, je suis un vieux con, donc je trouve les points médians un peu lourd
Cher.e.s. Ami.e.s je vous invites à dinner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous ammenez vos conjoint.e.s
Il y a quelques temps j’avais vu une vidéo de scilabus qui conseillait plutôt de faire des choses commes les
J’organise un dinner dans mon château au bord du lac, les personnes intéressées sont priées de me prévenir, et de m’indiquer si elles souhaites ammener leur partenaires
On reste non genrée, mais beaucoup plus léger.
Avez vous une liste d’expression “neutre” genre, les personnes par exemple
Je n’aime ni les points médians, ni le fait de doubler tout ce qui pose problème. Du coup je trolle un peu mes textes en utilisant parfois le féminin comme neutre . Quand les gens tiques (ça arrive souvent) j’explique que c’est justement fait pour que l’on s’interroge sur l’imaginaire que génère l’utilisation d’un genre ou ou l’autre comme neutre. Ça fait sourire en général !
Je faisais comme ça a un moment, c’était marrant, mais les gens acceptent vraiment pas ça, faut pas craindre les regards
Putain mais j’aime. Thanks pour l’idée.
Note que le point médian c’est pas . mais c’est ·
C’est un détail mais je trouve ça plus lisible, c’est un mini -
Cher·e·s. Ami·e·s je vous invites à dinner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous ammenez vos conjoint·e·s
Personnes et partenaires c’est pratique, mais y a 2 inconvénients:
- Y a pas toujours de mots disponibles pour toutes les occasions
- Il y a des cas où un terme neutre est quand même masculin ou féminin et ça peut être malheureux. Par exemple dans une réunion de maires et mairesses, on pourrait parler d’édiles, mais est-ce neutre?
Après j’ai pas la solution idéale. Quand on est entre wokes, point médian · et iel marchent quand même bien. Sinon, développer à l’ancienne, “Chères amies, chers amis, je vous invite à dinner, dites moi si vous amenez vos conjointes et vos conjoints”. C’est de l’écriture inclusive, ça ne demande aucune nouveauté, j’en profite même pour respecter la tradition vieille France de galanterie en mettant le féminin avant.
Tu as raison pour la typographie, mais j’avoue je prend ce que j’ai sur mon clavier. Mais oui je cherche des tournures qui marchnet au delà du cercle de dangereux Techno-gôchiste qu’on croise sur le fédi ou dans les clubs de JDR
Definis une touche de composition (compose key), même sous Windows ça doit pouvoir se faire.
Je suis complètement d’accord. Pour moi, le point médian a une utilité très importante, mais assez restreinte, par exemple pour les réponses à un formulaire : “Catégorie socio-professionnelle : Agriculteur⋅ice / Salarié⋅e / Retraité⋅e”.
Pour un texte, je préfère utiliser si possible une tournure non genrée, comme le “personne” que tu proposes. Ou si trop compliqué, je préfère une double-flexion utilisant les deux genres et un accord de proximité, qui est plus lisible, prononçable aisément à l’oral et, pour moi, tout aussi inclusif : “Le candidat ou la candidate devra être sérieuse, motivée et
prête à obéir à la hiérarchie sans sourcillerindépendante”.En vrai, j’ai fait le constat que les textes écrits en point médian finissent quasiment toujours pas l’abandonner en cours de route (les accords peuvent rapidement devenir compliqués à gérer) quand le texte est long (disons un gros paragraphe).
Pareil de mon côté
Tout dépend du contexte en fait. Dans un contexte pro/sérieux, je mets tous les mots en entier (« Chères amies, chers amis ») en essayant le plus possible d’utiliser les épicènes. Mais ça pose le problème épicène + adjectif, comment accorder l’adjectif (« vos partenaires sont bienvenus », ou « vos partenaires sont bienvenues et bienvenus », solution plus inclusive mais plus lourde et grammaticalement discutable). Mais parfois en contexte pro j’utilise l’inclusif par parenthèses ( « vos partenaires sont bienvenu(e)s »), plus lourd que les points médians, mais étrangement mieux accepté. Et parfois j’utilise les points médians par militantisme.
Dans tous les autres contextes, points médians. C’est facile à taper sous Linux/Android, et une fois habitué·e, c’est pas plus lourd et moche que ça.
Je suis de la vieille école, j’utilise les formes parenthésées (
Cher(e)s ami(e)s, je vous invite à diner dans mon château au bord du Lac, dites moi si vous amenez vos conjoint(e)s
), je la trouve personnellement plus simple (même si je sais lire les écritures avec les points médians et que je ne râle pas quand je les vois)Je tente de neutraliser au maximum tous mes discours (pas de “Monsieur” ni “Madame”; utilisation de dénominations qui ne visent pas une personne ou un groupe, mais un concept ou des mots qui ne changent pas au masculin ou féminin (genre pas de “chers Amis” car c’est pas neutre)), par exemple en utilisant le mot “personne” (qui impose la suite au féminin quelque-soit le genre de la personne de qui je parle) comme tu le dis. D’ailleurs je fais ça même pour parler de moi; c’est presque devenu un jeu de tenter de masquer mon genre en supprimant tous les marqueurs de féminin/masculin des phrases à la 1eP. Et puis ça m’entraîne pour d’autres situations
J’utilise aussi parfois les formes neutralisées des noms de métiers ou quoi, par exemples en utilisant les formes en “-aires” (Utilisateur / Utilisatrice => Utilisataire), mais j’évite de faire ça dans des contextes où je ne connais pas les gens en face ou s’ils sont pas ouverts à ce genre de choses (genre au boulot ou quoi).
Je trouve que la forme en -aire passe bien à l’oral par contre, la personne qui connait pas pourrait croire qu’on a juste raté une voyelle et ne râlera pas (et comprendra très bien en fonction du contexte).Effet de bord de tout ça c’est que mes discours sont un peu plus impersonnels qu’avant (c’est certainement une sorte d’erreur de ma part, mais c’est le cas); j’utilise rarement la seconde personne (qui est difficile à neutraliser en genre), et évite de nommer des personnes (car après chaque nom, il doit y avoir une tournure pour pas que la suite soit genrée en conséquence).
D’accord avec les fin en -aires. En plus ca laisse la possibilité de genrer si on est sûr de soi ou que c’est utile dans la conversation.
Alors la première fois que je suis tombé sur cette forme j’ai un peu buggé, j’avais pas compris que c’est une écriture inclusive. C’était dans la FAQ de jlailu, y avait “administrataire”, “modérataire” je savais pas trop si c’était du jargon de fediverse que je connaissais pas.
Oui c’est pas très commun, je suis bien d’accord; mais j’aime bien, donc je l’utilise et j’explique à ceux qui me posent la question, et jusqu’à maintenant on m’a jamais emmerdé avec ça (semblerait que les gens ne considèrent pas ça comme de “l’écriture inclusive” au même titre que le point médian, iel etc…, je saurai pas dire pourquoi)
Je crois que pour beaucoup de gens, écriture inclusive = point médian, sans savoir que par exemple le e entre parenthèses que tout le monde utilise fait partie des écritures inclusives.
Je crois que pour beaucoup de gens, écriture inclusive = point médian.
Oui ou des néologisme comme “Auteurices”.
J’ai donc été surpris d’apprendre qu’il existait déjà plusieurs forme d’écriture inclusives et que je les utilisais déjà. Pour citer un commentaire de ce fil.
- Auteurices (un néologisme)
- Auteurs et autrices (une liste)
- Autrices et auteurs (oui, on a aussi le doit de mettre le féminin d’abord)
- Auteur·ice·s (point médian)
- Les artistes des belles lettres (utilisation d’un épicène) ou “les personnes qui” je suppose
Après savoir cela me fait encore moins aimer ces néologismes !
En effet je trouve qu’on a là la même réaction que nos chers politiques qui nous sortent des nouvelles lois à chaque évenement alors qu’il faudrait déjà que celles qui existent soit appliquées. Pour le côté informatique on aussi https://xkcd.com/927/.
C’est comme tout il y a un temps d’apprentissage. J’ai aussi découvert “toustes” récemment.
Du coup pour toi c’était facile de comprendre le sens du texte?Le sens du guide en général tu veux dire ? Moi je cherchais surtout des explications sur le fonctionnement du fediverse, car c’était un concept nouveau pour moi. Ce qui avait marqué était clair, mais je me souviens être resté un peu sur ma faim, j’aurai voulu avoir plus de détail.
Je me suis mal exprimé, mais merci pour ton retour là dessus quand même! Je vais voir si on peut modifier quelques trucs.
Quand tu rencontre des formes nouvelles comme “utilisataires” est-ce que ça t’empêche de comprendre le sens tu texte? Est ce que tu es obligé de relire la phrase plusieurs fois?Alors cette fois là oui, en tout cas ça m’a pris beaucoup plus de temps pour le comprendre. Faut dire que j’avais jamais vu cette forme avant et que c’était au milieu d’un lexique sur Lemmy et le fediverse qui était également nouveau pour moi. Mais si je la rencontre de nouveau j’aurai sûrement plus autant de mal.
Merci pour ton retour ! C’est difficile de juger ce qui est difficile à comprendre de ce qui demande juste un peu d’habitude.
Est ce que tu es obligé de relire la phrase plusieurs fois?
Oui
Quand tu rencontre des formes nouvelles comme “utilisataires” est-ce que ça t’empêche de comprendre le sens tu texte?
Non après avoir relus plusieurs fois la phrase. Mais pour le coups c’est la même chose avec une faute de français.
Pour le reste voir ce que j’ai indiqué plus haut (ici) et dans le fil que je cite. La qualité des autres fil de commantaire du journal varient on va dire !
Merci pour le retour ! Ca aide à choisir la “meilleure” version inclusive, pour garder un équilibre entre lisibilité et perfection.
Ca va dépendre du contexte, mais je préfère faire des néologismes. Mes critères: doit s’entendre, rester court et prononceable. Iel, toustes, et surtout la double inflexion en fin de mot en -eureuse qui sonne quand même trop bien. exemples: facteureuse, professeureuses etc.
Dans les contextes ou ca pourrait mal passer (ou si je veux pas lancer un débat) plutôt point médian et neutralisation. Malheureusement, je trouve la neutralisation beaucoup trop lourde et longue, et j’ai la flemme de chercher de meilleurs tournures de phrases.deleted by creator
Personnellement, j’ai deux cas que je prends en compte (et uniquement quand j’y pense): soit je peux facilement utiliser un terme épicène, soit ça ne me vient pas et dans ce cas-là, j’utilise la double désignation.
Je trouve que le plus important est surtout de faire en sorte que la communication se fasse aisément auprès de toutes personnes susceptibles de lire le texte.
Rien, je galère de base à écrire, et me megenre déjà toute seule. Balek 😂,
Je ne devrais pas dire ca je sais ^^"
Quand tu le dis, c’est vrai qu’avec la grammaire Française et l’accord du je en fonction de la position du verbe et de l’adjectif, ça doit être une sacré galère quand tu as pas pris l’habitude à l’école primaire.
Bon courage :)
Ah ah merci :).
Déjà de base je ne me relisais pas, du coup jai mis du temps a comprendre les accords etc. Et cest pas sur mes parents que j’allais compter pour ca mdrrr.
Et alors maintenant avec les habitudes comme tu dis. Laisse tomber.
Si seulement je pouvais m’exprimer parfaitement en anglais…car iels(pour le coup je me sens obligee) sont tranquilles à ce niveau la.
Mais meme en français quand j’écris, je sais pas forcément ou je vais, alors en anglais ca me bride pas mal, du coup je reste simple et meme comme ca…
Bref, ouais galère et merci ^^".
Mais ca me fait chier que mon discours pourrait être en phase avec les antiwokes etc pour le coup :/
Mais jai absolument pas la motive de m’y mettre en vrai. Je suis en pleine dissonance. Je devrais rien que pour l’aspect militant. Linclusive ca inclut et donc ninvisibilise pas. Ca remet les trans dans la société.
Ca peut permettre autant que le terme transgenre devienne plus naturelle que travelo ou tarlouze.
Je n’aime pas le point médian parce que je ne sais pas comment le prononcer. De plus, je mets beaucoup plus de temps à lire un texte avec des points médians (ou normaux ou tirets ou autre), un peu comme quand je lis un texte avec pleins de faire d’orthographe. Quand je reçois un long mail plein de points médians, je demande à ChatGPT de le convertir en quelque-chose de plus lisible.
Ce que je fais quand j’écris, c’est que j’essaie d’utiliser des mots neutres comme personne, mais peut-être qu’un jour, on nous dira que c’est un mot féminin et qu’il faut parler de person·ne·s ou de personnes et persons.